En partenariat avec le Mouvement pour le Planning Familial
Les établissements scolaires pionniers qui ont déjà signé une convention avec le Conseil Unicef des Jeunes pour mettre en place au moins une séance avant la fin de l’année scolaire 2019-2020
La loi Aubry du 4 juillet 2001 prévoit que chaque élève puisse bénéficier de trois séances d’éducation à la sexualité à l'école, au collège et au lycée par année scolaire et par niveau.
Cependant, nombreux sont les établissement qui ne mettent pas en oeuvre cette loi. En effet, 65% des 15-19 ans interrogés par UNICEF France déclarent n'avoir eu aucune séance durant l'année scolaire précédente, et selon l'enquête du collectif #NousToutes près de 7 jeunes femmes sur 10 indiquent ne pas se rappeler que la notion de consentement ait été abordée à l'école (primaire, collège ou lycée).
Nous voulons que la loi soit appliquée et que tous les jeunes français.es aient accès à leurs droits.
Nous avons droit à une éducation affective et sexuelle : 3 séances par an et par niveau dans les établissements scolaires, c’est ce que la loi prévoit. Appliquez-la.
Lycée Bellevue, Albi
Lycée Flaubert, Rouen
Lycée Molière, Paris
Si votre établissement applique la loi sur l'éducation sexuelle, vous pouvez le rajouter ici !
Le consentement, ça s'apprend !
“Je n'ai eu qu'une séance en collège privé... On nous a alors dit que c'était aux filles de ne pas s'habiller de manière osée, car les garçons ont soi-disant des pulsions qu'ils ne peuvent pas refréner. Et on ne nous a pas parlé de contraception, pas même de préservatifs.”
"Ce n'est pas quelque chose qu'il est facile d'apprendre tout seul. On a beaucoup de fausses représentations de l'amour et des relations sexuelles dans les médias, le cinéma, la pornographie, les réseaux sociaux etc. Il faut être informé pour l'aborder sereinement et éviter de se faire du mal ou de faire du mal à autrui."
“Nous, portes-parole des jeunes engagé.e.s à UNICEF, avons constaté qu’une infime minorité de jeunes ont bénéficié de cours d’éducation sexuelle complets durant leur scolarité, ce qui est pourtant réclamé par la majorité d’entre eux, conscient.e.s que ce manque a des répercussions réelles sur la qualité de leurs relations affectives et sexuelles. Ainsi, il nous semble crucial de permettre aux prochaines générations de bénéficier de ce droit, qui nous est précieux.”
Tant que la loi de 2001 ne sera pas appliquée :
Pour prévenir les risques de transmission d’IST, de grossesses non désirées
Pour mieux connaître son corps et celui de l'autre et apprendre à communiquer
Pour prévenir les violences sexistes et sexuelles
Tant que la loi de 2001 ne sera pas appliquée :
Depuis mars 2019 et après des élections au niveau local puis au niveau régional, 30 jeunes engagé.e.s issu.e.s de toute la France et âgé.e.es 12 à 25 ans forment le Conseil UNICEF des jeunes.
Le Conseil représente au niveau national la communauté de jeunes bénévoles et a véritable rôle d'initiative tout au long de ses deux années de mandat. Son action phare : créer et porter une campagne de sensibilisation pour l’éducation à la notion de consentement, trop souvent oubliée dans les parcours scolaire
“On se sent souvent seuls face à nos questionnements, surtout en cas de problèmes car tout le monde ne peut pas en parler à sa famille, ou des amis, ni avoir accès à des associations.”
“Il y a encore trop de tabou, des familles où c'est un sujet qu'on aborde pas et donc on devrait avoir des personnes extérieurs à qui poser des questions.”
Emission Le Téléphone Sonne :
Le consentement sexuel vu par les jeunes
“Je n'ai eu qu'une séance d'éducation à la vie sexuelle à 12 ans, puis plus rien... c'est dommage et ça m'a beaucoup fait stresser pendant le lycée car je n'étais pas du tout assez informée.”
Le consentement, ça s'apprend !
Nous avons droit à une éducation affective et sexuelle : 3 séances par an et par niveau dans les établissements scolaires, c’est ce que la loi prévoit. Appliquez-la.
“Je n'ai eu qu'une séance d'éducation à la vie sexuelle à 12 ans, puis plus rien... c'est dommage et ça m'a beaucoup fait stresser pendant le lycée car je n'étais pas du tout assez informée.”
"On a beaucoup de fausses représentations de l'amour et des relations sexuelles dans les médias, le cinéma, la pornographie, les réseaux sociaux etc. Il faut être informé pour l'aborder sereinement et éviter de se faire du mal ou de faire du mal à autrui."
“On se sent souvent seuls face à nos questionnements, surtout en cas de problèmes car tout le monde ne peut pas en parler à sa famille, ou des amis, ni avoir accès à des associations.”
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“Je n'ai eu qu'une séance en collège privé... On nous a alors dit que c'était aux filles de ne pas s'habiller de manière osée, car les garçons ont soi-disant des pulsions qu'ils ne peuvent pas refréner. Et on ne nous a pas parlé de contraception, pas même de préservatifs.”
Pour prévenir les violences sexistes et sexuelles
La chute des tabous et préjugés permet d’approfondir les connaissances et réduire les risques d’agressions sexuelles
Pour prévenir les risques de transmission d’IST et de grossesses non désirées
Tant que la loi de 2001 ne sera pas appliquée :
La chute des tabous et préjugés permet d’approfondir les connaissances et réduire les risques d’agressions sexuelles
Pour mieux connaître son corps et celui de l'autre et apprendre à communiquer
Depuis mars 2019 et après des élections au niveau local puis au niveau régional, 30 jeunes engagé.e.s issu.e.s de toute la France et âgé.e.es 12 à 25 ans forment le Conseil UNICEF des jeunes.
Le Conseil représente au niveau national la communauté de jeunes bénévoles et a véritable rôle d'initiative tout au long de ses deux années de mandat. Son action phare : créer et porter une campagne de sensibilisation pour l’éducation à la notion de consentement, trop souvent oubliée dans les parcours scolaire
Emission Le Téléphone Sonne :
Le consentement sexuel vu par les jeunes
Tant que la loi de 2001 ne sera pas appliquée :
La campagne de communication visuelle a été pensée et conçue par deux étudiants de Sup de Création à Paris. Lucia et Gilles ont travaillé en lien direct avec le Conseil UNICEF des jeunes pour élaborer ces affiches reprenant les codes de l’éducation. Les accroches marquantes interpellent sur la notion trop ignorée du consentement : Consenquoi ?, Consenfou, Consenmoque.